juillet 27, 2024

2016-2017 : APPROFONDISSEMENT DU DOMAINE DU VOTE

Collection sonore sur le sens électoral aujourd’hui et à venir
 

Approfondissement du domaine du vote : c’est la collection sonore que lancent le think tank Synopia et l’Association pour la reconnaissance du vote blanc. Il s’agit de réfléchir sur ce que pourrait devenir notre démocratie électorale si elle se donnait les moyens d’être plus ambitieuse. Nous votons comme nos arrière grands-pères en 1914. Sommes-nous partis pour un siècle de plus de démocratie représentative timide et peu efficace quand les temps sont durs ou bien donnerons-nous plus de force à notre vie électorale ?

Tous ces gens appelés aux urnes certains dimanches devront eux-mêmes se faire entendre pour avoir plus de poids dans le choix de leurs représentants. Il n’en reste pas moins que les universitaires devraient avoir un discours moins conventionnel sur ces questions, les ténors éditorialistes et autres faiseurs d’opinion être moins en connivence avec les gouvernants et le personnel politique penser qu’il ne légifère pas que pour lui quand il débat sur le code électoral.
 

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7è épisode – 12 juillet 2017 – 4 millions d’électeurs… mais toujours le statu quo.

Henri Cabanel, sénateur socialiste et Frédéric Micheau, directeur des études d’opinion à Opinion Way. Après les résultats importants du vote blanc aux seconds tours de la présidentielle et des législatives, peut-on espérer des progrès dans le statut de l’électeur ?
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6è épisode – 27 avril 2017 – La prise de décision de l’électeur.
Daniel Gaxie, professeur de science politique à l’université Paris I. Daniel Gaxie nous présente les résultats de l’enquête menée de 2011 à 2014 sur le choix des électeurs à l’occasion d’une présidentielle.
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5è épisode – 22 mars 2017 – Le vote obligatoire : quel progrès ?
Gisèle Jourda, sénatrice PS, Charles-Edouard Sénac, universitaire en droit public et Georges-Louis Bouchez, homme politique belge du Mouvement Réformateur.
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Pendant le quinquennat qui se termine, la gauche sous ses différentes formes a souvent brandi comme solution miracle contre l’abstention le vote obligatoire. Parfois accompagné du vote blanc. 



4è épisode – 23 février 2017 – La légitimité de l’élu face au pouvoir à affirmer de l’électeur

Corinne Lepage (présidente du parti LRC – Cap 21, soutien d’Emmanuel Macron aux présidentielles), Alexandre Malafaye (directeur du think-tank Synopia)
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Donner plus de pouvoir à l’électeur affaiblira-t-il sa légitimité parce qu’il pourra y avoir un risque de contestation ? Permettre de manifester une forme d’exigence renforcera-t-il au contraire ceux qui auront été élus ?


3è épisode – 24 novembre 2016: Mieux voter, c’est possible.
Michel Balinski, mathématicien (Yale, Polytechnique), concepteur du mode de scrutin le ‘jugement majoritaire’.

Irène Inchauspé, journaliste au quotidien L’Opinion.


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La démocratie électorale tourne en rond, comme une fatalité. Les pays occidentaux font comme s’ils avaient atteint les modes de scrutin les plus performants. En fait, les élites politiques se satisfont de cette routine, qui les rassure. L’électeur, lui, se morfond. Et pourtant, avec le vote blanc ou un mode de scrutin comme le jugement majoritaire, il y aurait de quoi avoir une représentation plus dynamique et plus juste.


2è épisode – 14 septembre 2016: Un autre électeur est-il envisageable pour le XXIè siècle ?


Alain Garrigou, politologue, université Paris-Nanterre-La Défense
Frédéric Lefebvre, député LR.
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Depuis 1913, si la France a élargi à des catégories de population (femmes, moins de 18 ans, citoyens européens) le droit de vote, elle a gelé le processus devant donner de plus en plus d’importance à l’électeur. En 1913, elle a rendu autonome le citoyen électeur en faisant entrer dans les bureaux de vote l’isoloir et les enveloppes. Mais le développement des partis politiques après 1920 a retiré toute responsabilité à ce même citoyen le jour des élections. Comptons-nous jouer longtemps encore à Hibernatus ou allons-nous enfin donner à l’électeur un réel pouvoir ?




1er épisode – 12 juillet 2016: Vivre et voter sur un territoire

Sylvain Manternach, géographe et cartographe.

Aurélia Troupel, science politique, université Paul-Valéry, Montpellier.
Jean Lassalle, député.

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Quelles sont les motivations de l’électeur, à quelle aune regarde-t-il les programmes qui lui sont présentés ? Sa place dans le territoire influe-t-il son vote ? La poussée du FN laisse penser que plus on est éloigné du centre plus on est charmé par le discours extrémiste. Sylvain Manternach nous dira ce que ses études cartographiques sur le vote FN nous apprennent. Jean Lassalle nous fera profiter des constatations que son tour de France à pied lui a permis de faire.

Le vote blanc pourrait contredire ou nuancer ces deux lectures. Dans les zones à faible densité il est élevé tandis que l’abstention et le vote FN restent en dessous des moyennes nationales. C’est dans ces petites communes que l’on a longtemps eu une marge d’action plus forte qu’ailleurs aux municipales : on pouvait rajouter des noms, en biffer d’autres. C’est fini depuis les dernières municipales de 2014. Aurélia Troupel était sur le terrain en 2014 pour mesurer la réaction des électeurs.

La conclusion sera-t-elle que la vivacité électorale était dans ces contrées à l’écart et que l’on est en train de la perdre ?