par Notre partenaire, le think tank Synopia, a fait réaliser par l’institut de sondage Odoxa une enquête sur Les Français face aux changements dans la société.1 Il est sans surprise très négatif pour le personnel politique.
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La critique est vive, ample. Qu’en déduire de la traduction en bulletins de vote ? A quel niveau se placent les votes blancs et nuls dans cette recherche d’une meilleure traduction politique de ces craintes et souhaits ? Difficile de dire. L’enquête en cours d’Aurélia Troupel nous apportera certains éclairages. Dans l’immédiat, on peut en revenir à la lecture de Dominique Reynié et son « vote antisystème ». Quand on lit que 84% des Français pensent que les gouvernants « ne les respectent pas », cela ne signifie pas que seulement 16% de Français ne votent contre le système, que ce soit un changement de constitution ou mieux encore une prise du pouvoir suite à une révolution ; même chose pour les « 91 % [qui] regrettent l’absence d’un projet de société clair et mobilisateur.
Or, une bonne partie des électeurs blancs peut se trouver dans cette catégorie. Souhaiter faire entendre un mécontentement sans pour autant faire table rase des institutions actuelles.
