19 juin 2010
Poser la question c’est y répondre
Lu dans L’Homme nouveau :
« Quelle différence y a-t-il entre un journal, une radio ou une chaîne télévisée uniques diffusant les informations du politiquement correct officiel, comme ce fut le cas pendant plus de 70 ans dans l’ex-URSS, et une multitude de médias relayant tous au même moment, comme sous nos régimes, les mêmes « infos » scellées par les petits flics du prêt-à-penser ? Pourquoi, dans les « démocraties comme les nôtres » ( et surtout l’américaine) dont seules les « élites » cyniquement parasitaires sont fières, 20 % au moins de la population ne sont-ils jamais représentés par des membres d’assemblées élues et souveraines ? Combien faudra-t-il encore attendre d’années ou de décennies avant que l’on se décide à accorder une réelle signification aux abstentions, aux votes nuls et aux votes blancs qui, qu’on le veuille ou non, expriment – en creux – une opinion digne de ce nom ? Poser la question, c’est y répondre : à l’instant où cette prise de conscience sera générale, l’imposture comptera ses jours. Jusqu’à quelle date devra-t-on supporter les grossières gesticulations des escrocs du réchauffement climatique qui proclament que le bond du mercure va conduire l’Afrique à la catastrophe, alors que les plus grands climatologues affirment au contraire que cette hausse de température augmentant le niveau des précipitations génère abondance et prospérité ? Pour quelles raisons la pédophilie de certains clercs devrait-elle être imprescriptible alors que celle de Daniel Cohn-Bendit ou de Roman Polanski est systématiquement présentée par les plumitifs aux ordres comme de la vieille histoire ? Que fera Barack Obama après le rejet par Israël d’une enquête internationale destinée à éclaircir les circonstances du massacre des forceurs de blocus au large de Gaza ? Là aussi, poser la question, c’est y répondre : Obama ne fera rien. Enfin, cette petite dernière pour la route : savez-vous à combien s’élève le nombre de soldats occidentaux tués en Irak et en Afghanistan pour y « installer la démocratie » ? »